Un bâtiment emblématique, une histoire unique, un patrimoine exceptionnel…
Fondée le 9 août 1871 et installée dans ses murs actuels en 1895, la KULBS (Kaiserlische Universitäts- und Landesbibliothek zu Strassburg) devient la Bnu (Bibliothèque nationale et universitaire) en 1926 par un décret qui lui confère son statut unique d’établissement public national à caractère administratif (EPNA), sous tutelle directe du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Dans cet écrin historique, au cœur du quartier classé de la Neustadt, la rénovation intérieure, moderne et lumineuse, tranche avec les façades extérieures ornées des figures tutélaires d’écrivains, de poètes, de philosophes et de scientifiques européens. Contraste architectural assumé qui révèle la vraie nature de la Bnu : une bibliothèque moderne, innovante, ouverte sur la cité et sur l’Europe, à la recherche de l’excellence au service de tous.
La Bnu est aujourd’hui une bibliothèque de recherche de référence, pluridisciplinaire dans le champ des sciences humaines et sociales, disposant de collections uniques. C’est également un lieu culturel incontournable.
Une bibliothèque en mouvement !
Ses missions, multiples, ont toutes pour finalité de servir les citoyens d’aujourd’hui et de demain :
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acquérir, conserver, valoriser et rendre accessibles des collections ;
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servir la recherche, diffuser les savoirs et nourrir le débat ;
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être actrice de la vie sociale et culturelle ;
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développer et mettre à disposition des services et des outils pour accompagner la réussite des étudiants ;
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faciliter la participation de tous à la vie citoyenne.
Une équipe au service d’un projet
La richesse de la Bnu repose autant sur son patrimoine que sur la diversité des femmes et des hommes qui composent son équipe : bibliothécaires bien sûr, mais aussi techniciens, restaurateurs, photographes et opérateurs de numérisation, ingénieurs, informaticiens, gestionnaires de projets, communicants, personnels administratifs, etc. Autant de compétences, associées à des connaissances linguistiques extrêmement variées, sans lesquelles l’établissement ne pourrait remplir ses missions ni développer de nouveaux services.
La bibliothèque ne travaille pas seule à la poursuite de cet ambitieux dessein. Fortement ancrée dans son territoire local, elle est liée par une convention d’association à l’Université de Strasbourg et membre du site universitaire alsacien regroupant l’Université de Strasbourg, l’ENGEES, l’ENSAS, la HEAR, l’INSA et l’Université de Haute-Alsace. Par ailleurs, elle est un partenaire naturel de la Région Grand Est, de la ville et de l’Eurométropole de Strasbourg, notamment dans le champ de la coopération culturelle.
Au niveau national, elle est dépositaire du dépôt légal imprimeur pour l’Alsace par délégation de la BnF et porteuse du GIS CollEx-Persée.
Enfin, elle est active au niveau international, dans le cadre d’EUCOR-Le Campus européen, de l’association Bibliotheca Baltica ou encore des partenariats multiples qu’elle développe avec des bibliothèques allemandes, nordiques ou d’Europe orientale. Dépositaire de la bibliothèque du Conseil de l’Europe, elle travaille également de plus en plus étroitement avec le Parlement avec lequel elle a conventionné en 2019.
Index égalité professionnelle
La loi n° 2023-623 du 19 juillet 2023 visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique prévoit la publication d’un index égalité professionnelle. Celui-ci se compose de trois indicateurs mesurant l’écart global de rémunération entre les femmes et les hommes, pour les fonctionnaires, pour les agents contractuels, ainsi que la place relative des hommes et des femmes dans les dix plus hautes rémunérations perçues.
Plus le score est élevé, plus l’écart de rémunération est considéré comme faible.
Concernant l'année 2022, l’index de la Bnu s’établit à 84/100 (alors que la cible pour les administrations et les établissements publics est fixée à 75/100). Dans le détail, les scores des indicateurs sont les suivants :
1 : 39/40 (indicateur fonctionnaires),
2. 37/40 (indicateur contractuels),
3. 8/20 (dix plus hautes rémunérations).
Pour l’année 2023, l’index s’établit, comme en 2022, à un score de 84/100.
Les trois indicateurs ont les mêmes valeurs qu’en 2022, ce qui traduit une stabilité dans la structure des rémunérations et des facteurs de pondération des chiffres d’écarts
bruts.
Ressources
Plan de relance: rénovation énergétique du bâtiment Joffre (programme financé par l'Union européenne)
Bâtiment Joffre
Le bâtiment Joffre, d’une superficie de plancher de 6 909 m², date de la fin du 19ème siècle et a subi quelques extensions au cours du 20ème siècle. C’est un site à forte activité professionnelle, abritant essentiellement des bureaux mais aussi des magasins et des réserves précieuses où les normes hygrométriques et thermiques de conservation doivent être absolument garanties. L’intérieur du bâtiment est vétuste, à l’exception de certains espaces, ne répondant plus aux normes de l’efficacité énergétique : faible isolation, plafonds hauts, menuiserie de fenêtres en bois, avec simple vitrage.
Le DataLab
Dans le cadre de sa mission d’appui à la recherche, la Bnu a lancé en 2018 un projet de DataLab ouvert au public, qui doit s’installer au rez de chaussée du bâtiment Joffre, après requalification de l’espace en ERP. Ce projet, très localisé, est en cours de réalisation et doit assurer la mise en accessibilité et la rénovation partielles du bâtiment, mais sans amélioration énergétique significative à ce stade.
La mise aux normes thermiques du site Joffre
Un audit énergétique complet, réalisé en 2016, a montré une situation dégradée, voire très dégradée du site. Les financements du plan de relance doivent permettre une mise aux normes énergétiques du bâtiment Joffre, avec pour objectifs finaux :
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de créer les meilleures conditions d’accueil des usagers du DataLab, au sein d’un bâtiment modernisé et fonctionnel ;
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de garantir le bien-être professionnel des agents en améliorant significativement leur environnement matériel de travail, notamment face au risque accru de canicules ;
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d’inscrire la bibliothèque dans une stratégie de développement durable, conforme à ses engagements ;
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de repenser la gestion des moyens dans une logique d’optimisation des coûts des fonctions support, au profit des missions historiques ou de nouvelles missions.
Les grands axes du projet
Le programme de rénovation du bâtiment Joffre vise à réduire les pertes de chaleur/de froid selon la saison et à limiter les nuisances sonores. Il porte sur les espaces tertiaires et comprend les interventions suivantes :
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isolation thermique des murs extérieurs par l'intérieur ;
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isolation thermique des combles sous toitures ;
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remplacement de tous les ouvrants extérieurs.
La dimension écoresponsable
Outre l’objectif de sobriété énergétique, la dimension écoresponsable du projet se traduit par le traitement des menuiseries extérieures côté rue : elles seront rénovées en conservant le matériau biosourcé utilisé à l’origine, le bois, compte tenu des contraintes architecturales. Ces mêmes contraintes interdisent par ailleurs l’isolation thermique des façades par l’extérieur. Les matériaux d’isolation retenus seront issus autant que possible du recyclage et du réemploi.
En cours d’opération, les déchets seront tracés et feront l’objet d’un recyclage autant que possible, avant élimination définitive.
Le coût du projet : 860 k€ intégralement financé sur crédits du plan de relance.
Début prévu des travaux : janvier 2022.
Fin prévue des travaux : octobre 2022.
Plus d'infos
Pour en savoir plus sur le plan de relance, voir les sites :
Plan de sobriété énergétique
Pourquoi un plan de sobriété énergétique ?
C'est une demande du Gouvernement vis-à-vis des administrations et des opérateurs de l'Etat, dans un contexte de crise énergétique et de flambée des prix du gaz et de l'électricité.
L'objectif gouvernemental est de réduire de 10% les consommations énergétiques sur 2 ans. A la Bnu, nous essaierons d'atteindre cet objectif en un an.
Outre l'intérêt économique de notre plan de sobriété, notre action s'inscrit également dans une démarche de développement durable: moins de consommation d'énergie, c'est moins de gaz à effet de serre. Cet engagement pour la planète est une valeur fondamentale qu'incarne notre groupe de travail Bnu Verte, actif sur le plan énergétique, mais aussi dans plein d'autres domaines (biodiversité, transport doux, réduction et recyclage des déchets...).
Nos mesures:
Au coeur de notre plan de sobriété énergétique, il y a les écogestes du quotidien. Nous n'avons pas souhaité revoir nos conditions d'accueil, car nous savons que nos lecteurs ont besoin de bibliothèques ouvertes. Nous avons surtout travaillé, secteur par secteur (éclairage, chauffage / climatisation, numérique...) sur des petites actions très opérationnelles, et qui, mises bout à bout, dessineront un cercle vertueux. C'est ce que nous espérons, et pour cela, nous comptons sur la mobilisation de notre personnel et de notre public et sur l'implication de toutes et tous!
Organisation
Le directeur
La Bibliothèque nationale et universitaire est dirigée par un directeur nommé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Avec l'appui du Conseil d'administration, le directeur définit la politique de l'établissement ainsi que le budget.
Depuis 2016, Alain Colas, conservateur général, en est le directeur.
Le Conseil d'administration
Le Conseil d’administration de la Bnu est composé de 22 membres ayant voix délibérative, (décret n°92-45 modifié, article 5). Il est présidé par M. Pap NDIAYE, sa vice-présidente est Mme Françoise THIBAULT.
Les compétences du Conseil d'administration sont les suivantes :
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La définition et l'évaluation de la politique documentaire et de valorisation de l'établissement
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Le budget de l'établissement et les budgets rectificatifs de l'établissement
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Le compte financier de l'établissement
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Les contrats et Conventions passés par l'établissement. il détermine en particulier les catégories de contrats et conventions qui, en raison de leur nature ou du montant financier engagé, doivent lui être soumis pour approbation et celles dont il délègue la responsabilité au directeur
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Les emprunts, l'acceptation des dons et legs
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Les acquisitions, aliénations et échanges d'immeubles
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Le tarif de vente de biens et de prestations de toute nature
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Le rapport annuel d'activité préparé par le directeur
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Le règlement intérieur
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Le bilan social, le plan de formation
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Toutes les questions sur lesquelles le président requiert une délibération, sur proposition du directeur
Il autorise le directeur à engager toute action en justice.
Le Conseil scientifique
Créé le 25 novembre 2011, le conseil scientifique de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, est inscrit dans les statuts portant organisation de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (décret n°92-45 modifié) à l'article 10 depuis le 23 septembre 2020. Instance consultative, elle a pour missions de :
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contribuer à la définition, au suivi et à l'évaluation de la politique scientifique, culturelle et éditoriale de la bibliothèque nationale et universitaire ;
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formuler des avis sur la politique documentaire de la bibliothèque (incluant les dons), sur le développement numérique de la bibliothèque, et sur les services aux chercheurs ;
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promouvoir les synergies scientifiques et les partenariats documentaires sur le site alsacien, en France et à l'étranger.
Le Conseil scientifique est présidé par M. Frédéric LEMMERS. Mme Victoire FEUILLEBOIS a été élue vice-présidente.
La politique scientifique
La politique scientifique de la Bnu s’appuie sur son riche patrimoine, ancien, moderne et contemporain, qu’il s’agit de valoriser et qui constitue, pour les chercheurs du monde entier, un matériau de recherche inestimable (des premiers documents cunéiformes à la documentation nativement numérique, en passant par des manuscrits et imprimés de tous pays et de toutes époques). La politique scientifique est, en ce sens, étroitement liée à l’action internationale de la bibliothèque, et aux partenariats que celle-ci est amenée à conclure avec des établissements aux préoccupations similaires.
Cette valorisation s’appuie sur la présence dans l’organigramme de l’établissement d’une délégation à la politique scientifique et aux relations internationales, qui anime un comité interne pour la politique scientifique. Ce dernier prépare les décisions à soumettre au Conseil scientifique de la bibliothèque, instance dont la composition a été renouvelée en 2018 pour agir au plus près du monde de la recherche. Le Conseil priorise projets et actions, ainsi que le traitement des fonds en instance. Son action s’inscrit dans le cadre de la charte de la politique scientifique de la Bnu.
Le Conseil scientifique nomme aussi le comité scientifique de La Revue de la Bnu, laquelle constitue, avec le blog Lieu de recherche, la vitrine de l’action de l’établissement dans ce domaine.
Au niveau du site universitaire alsacien enfin, la coordination des actions de valorisation des fonds, notamment par le biais des humanités numériques, est assurée au sein d’une instance créée par la Bnu et l’Université de Strasbourg, le groupement d’intérêt scientifique intitulé « GIS Corpus ».
Délégué à l'action scientifique : Christophe Didier.
Ressources
Relations internationales
L'histoire de sa création, la nature même de ses collections ont participé sensiblement au dynamisme de la Bnu dans le domaine des relations internationales. Sa situation actuelle dans la capitale de l’Europe et au sein d’une région marquée par les problématiques transfrontalières renforce encore cette vocation.
Aujourd'hui, la Bnu est engagée dans des partenariats et des réseaux à l'international, permettant la mise en place de projets scientifiques et culturels ambitieux autour de ses collections, de leur valorisation et de leur accès. L’action internationale de la bibliothèque repose sur les piliers suivants :
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la position de la Bnu, en tant qu’établissement associé à l’Université de Strasbourg, au sein d’EUCOR – Le campus européen·
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les partenariats formalisés avec d’autres bibliothèques européennes : Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart, Bibliothèque nationale de Lettonie (Riga), bibliothèque de l’Académie hongroise des sciences (Budapest)
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l’appartenance de la Bnu à des associations professionnelles œuvrant au niveau international : IFLA, LIBER, EBLIDA, CERL, Bibliotheca baltica
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les liens liant la Bnu au Conseil de l’Europe (bibliothèque historique du COE déposée à la Bnu)
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les liens de partenariat unissant la Bnu à de nombreuses représentations consulaires et diplomatiques ayant leur siège à Strasbourg (consulats ou représentations permanentes d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, de Lettonie, d’Estonie, de Russie notamment)
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les liens de partenariat unissant la Bnu à des institutions culturelles étrangères (Goethe-Institut, Institut culturel italien).
La participation à des expositions, colloques, programmes de numérisation, événements professionnels internationaux constitue autant d’occasions d’échanges avec des institutions scientifiques et culturelles étrangères, débouchant en général sur une coopération de long terme.
En interne, l’action internationale de la Bnu est pilotée par un comité ad hoc, mis en place au début de 2018 et placé sous la responsabilité de Christophe Didier.
Parallèlement, au niveau du site alsacien, s’est constitué en 2017 un groupe de travail réunissant les responsables Relations internationales des établissements associés à l’Université de Strasbourg. Il a pour but de mettre sur pied des actions de site communes et coordonnées, et impliquant tous les partenaires.
Délégué aux relations internationales : Christophe Didier.
Tous les mails se composent de la même manière, prénom.nom@bnu.fr
La Bnu est membre de plusieurs associations internationales :
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la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), dont elle a accueilli en 2014 une conférence satellite intitulée Copyright and beyond: Libraries in the public sphere.
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EBLIDA (Bureau européen des associations de bibliothèques, de l'information et de la documentation), dont elle a accueilli en 2018 la conférence annuelle intitulée pour cette année Libraries bridging borders – Le bibliothèques relient les frontières.
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la Ligue européenne des bibliothèques de recherche (LIBER) ; elle prend régulièrement part aux travaux de cette association qui regroupe aujourd’hui plus de 400 membres dans 40 pays en Europe et au-delà.
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le CERL, consortium fondé en 1992 et qui regroupe les grandes bibliothèques de recherche au niveau européen.
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la Bnu est enfin membre actif d’autres associations internationales spécialisées sur une thématique ou une aire géographique particulières, parmi lesquelles on peut citer BETH pour les sciences religieuses, ou encore Bibliotheca baltica pour les études liées à l’espace baltique.
L’histoire et la nature même de la Bnu, bibliothèque franco-allemande dans son essence et principal réservoir de documentation allemande (en allemand ou sur les pays germaniques) en France, font de celle-ci la porte naturelle de la France vers l’Allemagne et au-delà, vers les autres pays germaniques et l’Europe centrale. L’aire culturelle germanique est un axe important dans le cadre de CollEx-PERSEE et constitue pour la Bnu un des domaines labellisés au sein de ce dispositif.
La Bnu est ainsi, depuis 1992, membre de la section des bibliothèques de la Confédération européennes des universités du Rhin supérieur (EUCOR), avec la Badische Landesbibliothek de Karlsruhe et les bibliothèques universitaires de Karlsruhe, Fribourg-en-Brisgau, Bâle, Strasbourg et Mulhouse. Les objectifs de ce réseau s’inscrivent désormais dans le cadre du nouveau GECT (Groupement européen de coopération territoriale) EUCOR – Le campus européen.
Une relation privilégiée s’est nouée avec la Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart (WLB - Bibliothèque régionale du Wurtemberg), avec laquelle une convention a été signée le 12 novembre 2008, soulignant la volonté des deux établissements de coopérer activement pour le partage de l'information professionnelle, la concertation en matière d'action culturelle, la réalisation d’événements culturels et de projets scientifiques communs.
En 2013, la revue WLB Forum salue dix années de partenariat actif dans un article de Birgit Oberhausen et Christophe Didier : Grenzüberschreitende Bibliotheksarbeit. Die Bibliothekspartnerschaft zwischen der Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg und der Württembergischen Landesbibliothek.
La BNU travaille par ailleurs en étroit partenariat avec les représentations diplomatiques et consulaires présentes à Strasbourg. En partenariat avec le Consulat général d’Allemagne, et avec le soutien financier du ministère allemand des Affaires étrangères, elle propose par exemple, depuis 2001, le service de l’Actualité du livre allemand.
La Bnu est tournée vers les pays d'Europe centrale et orientale, lieux traditionnels de contacts avec l’aire culturelle germanique, et vers la Russie, retrouvant ainsi des liens historiques qui trouvent leurs origines dans la reconstruction de ses fonds à partir de 1871.
L’Europe centrale et orientale est un axe important du nouveau dispositif CollEx, au sein duquel la Bnu a obtenu un label d’excellence sur les questions européennes, privilégiant deux sous-axes : l’Europe du Nord (incluant les pays de l’espace baltique), et l’Europe médiane.
Parallèlement, les premières pistes d’actions communes, à partir de 2019, du groupe de travail réunissant les responsables Relations internationales des établissements associés à l’Université de Strasbourg, s’orientent vers l’Europe centrale et orientale (plus particulièrement vers la Pologne et la Roumanie).
Autre axe important pour la Bnu : le partenariat avec la bibliothèque de l’Académie hongroise des sciences (MTAK), Une convention a été signée en 2015, qui prévoit échanges de publications et de fichiers numériques, coopération scientifique, échanges d’information et de savoir-faire et mise en place de projets culturels.
Enfin, plusieurs projets de collaboration avec la Russie ont vu le jour ces dernières années ; une convention de coopération professionnelle, scientifique et culturelle a été signée le 1er juin 2013 entre la Bnu et le Système de Bibliothèque Centralisée de la ville de Gandja en Azerbaïdjan, et le dernier partenariat en date unit la Bnu à la Bibliothèque nationale du Kosovo, institution avec laquelle une convention a été signée en octobre 2019.
La Bnu a signé le 22 décembre 2011 une convention de partenariat avec la Bibliothèque nationale de Lettonie (LNB - Latvijas Nacionala Biblioteka).
Entrée dans l’Europe en 2004, la Lettonie a connu récemment un calendrier politique et culturel intense. C’est dans ce contexte qu’a rouvert en août 2014 la nouvelle bibliothèque nationale de Lettonie, dont l’architecture ambitieuse constitue une vitrine pour le pays. Au-delà de sa fonction de bibliothèque, ce bâtiment a accueilli de nombreux événements culturels en 2014 ainsi que le Conseil de l’Union en 2015.
De par leurs collections, leur histoire, leur attachement européen et leurs projets architecturaux, la LNB et la Bnu avaient beaucoup de points communs susceptibles de poser les bases d’une collaboration fructueuse. Les projets en cours sont de divers ordres : échanges de pratiques et d’informations professionnelles, réalisation d’événements pour favoriser la connaissance réciproque des pays, cultures et collections des deux bibliothèques et collaboration scientifique.