Archiver les savoirs : de la collecte à l’usage

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Retour sur les journées #CollExPersée des 5 et 6 décembre 2024. La #BNUStrasbourg est co-pilote d’un des trois axes du programme. Coup de zoom. 

Photo prise pendant la journée d'étude Archiver les savoirs au Museum

Journées fondatrices

Les 5 et 6 décembre 2024 se sont tenues les Journées d’études CollEx-Persée intitulées :
« Archiver les savoirs : de la collecte à l’usage » au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, dans un auditorium plein et un programme chargé (voir dans le lien en fin d’article).
Journées fondatrices, elles ont fédéré des profils variés : chercheurs, archivistes et bibliothécaires. Mais elles furent aussi l’occasion de questionner la nature et l’état des archives scientifiques en soulevant différents enjeux : celui de leur production, de la frontière entre archives scientifiques et données de la recherche, de leur diffusion et partage, sans oublier l’écoresponsabilité de l’archivage numérique, sujet novateur.
Le lancement a été un moment important, avec les prises de paroles des présidents du Muséum et du Campus Condorcet (porteur de CollEx-Persée), M. Gilles Bloch et M. Pierre-Paul Zalio, de la Vice-Présidente aux affaires juridiques et institutionnelles de l’Université Paris Nanterre, Mme Champeil-Desplats, du nouveau directeur délégué du GIS, M. Grégory Miura et de la sous directrice Territoires Société Savoirs du MESR, Mme Lestang-Prechac. […]
L’intérêt de CollEx a été rappelé : réseau de coopération capable de dynamiser l’accès aux matériaux de recherche sur le territoire ; d’intensifier les relations avec les chercheurs ; de développer des services nationaux innovants reposant sur l’expertise de ses membres.

Objectifs et axes du programme

Les pilotes, Clément Oury et Xavier Sené, respectivement directeurs adjoint des bibliothèques du MNHN et de La contemporaine, ont présenté les objectifs du programme :

  • Mieux collecter et encourager le traitement de nouveaux fonds,

  • Mieux prendre en compte les spécificités des archives scientifiques en termes de méthodes et outils,

  • Faire face aux enjeux spécifiques des archives nativement numériques,

  • Favoriser les collaborations entre communautés professionnelles,

  • Développer les compétences et une culture commune.

Ce programme se développera en 3 axes, travaillés durant la période de préfiguration et confiés à des pilotes dont la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg : 

  • Axe 1 : Méthodes, compétences et acteurs pour accompagner la recherche dans la gestion des archives avec la création d’un forum ou d’un catalogue de formations (Pilotes : Humathèque (Condorcet) et RnMSH : Réseau National des MSH) ;

  • Axe 2 : Signalement, diffusion et exploitation des archives scientifiques avec la proposition d’offrir des plateformes dédiées à l’exploitation des archives (Pilotes : Bnu Strasbourg et DIBISO de l’Université Paris-Saclay) ;

  • Axe 3 : Enjeux des archives scientifiques audiovisuelles et nativement numériques (Pilotes : SCD de l’Université Grenoble Alpes et DRIS de SciencesPo).

Et le Grand Est ?

Le Grand Est était bien représenté avec plusieurs établissements alsaciens déjà réunis dans un GT Archives scientifiques (Bnu, Service des Bibliothèques et Services des archives de l’Université de Strasbourg, Archives d’Alsace…) ainsi que la Lorraine avec les Archives Henri Poincaré, les bibliothèques de l’Université de Lorraine et des chercheurs.
Des pistes de travail en commun se sont dessinées, première étape à un réseau structuré sur ce sujet en région et dans lequel la Bnu tiendra son rôle de co-pilote de l’axe 2 du programme : Signalement, diffusion et exploitation des archives scientifiques avec le souhait de coopération et mutualisation accrues.